C'est par un froid matin d'hiver que j'arrive à proximité du manoir.
Je m'arrête à quelques pas et contemple la batisse
"Quelle magnifique demeure, comme je les aime."
Il ne m'avait donc pas menti. Ce manoir est imposant comme le maitre des lieux.
Je m'approche du portail, béât d'admiration et m'arrête devant les grilles. Je les contemple, imposantes, majestueuses, ... terribles.
J'hésites quelque peu, je ne voudrais pas le déranger, mais il faut bien que je lui amène mon présent.
Je pose donc ma main sur la grille pour la pousser. Le contact avec le métal me parait froid et me glace le sang, mais cela n'est rien comparé à l'épouvantable bruit que fait cette grille en s'ouvrant. On dirait que l'on vous broie chaque os de votre corps et que le manoir happe votre âme.
"Il porte bien son nom le bougre."
Je m'avance donc d'un pas décidé et franchit le portail, l'air réjoui par cette journée qui commence merveilleusement bien.